Médecine intégrative et naturopathie
« Yoga, Reiki, Feng Shui, Sophrologie, Nutrition, Acupuncture :
mon naturopathe ne me sert plus à rien ! »
Vous avez dit médecin ou thérapeute de « médecine douce » ?
Même s’il prodigue ses conseils en remèdes naturels divers et variés, le naturopathe n’est pas un médecin. Evidemment, avant la naissance de la Médecine, les remèdes naturels étaient bien les seuls moyens pour se soigner (soi-même) et guérir (les autres). Mais, les deux branches se sont séparées au fil des évolutions scientifiques et des progrès de la Médecine.
Ainsi, depuis fort longtemps, la réalité du métier de naturopathe ne consiste pas (ou plus) à soigner les symptômes, ni même à guérir les maladies. La naturopathie s’intéresse principalement et prend en charge les causes de la maladie, qui sont toujours les mêmes.
La médecine et les causes des maladies
En médecine, les causes des maladies sont clairement identifiées : les virus, les bactéries, les
champignons et les facteurs héréditaires, auxquels on peut ajouter dans quelques cas précis, le contexte socio-culturel (habitat, insalubrité, insécurité, promiscuité, stress, précarité, misère, ... etc.).
Un médecin indique un problème fonctionnel dans la machine « humanoïde », si nécessaire, il établit un diagnostic, et enfin, il prescrit un traitement médical (médicament, physiothérapie, chirurgie, ... etc.).
Les facteurs « contextuels » ne représentent donc, pour la médecine, qu’une infime partie des
différentes causes des maladies. Un médecin ne dit pas à son patient « Quittez votre emploi,
déménagez » ou même « changez de vie, avant d’y laisser votre peau ! ».
Cela dit, votre naturopathe non plus ne vous le dira pas aussi clairement !
Les causes des maladies en naturopathie
Et puis, un jour, on en meurt...
En naturopathie, l’impact du contexte de vie sur la santé est central. Il ne s’agit pas de juger les cohortes de populations ou les générations, mais de prendre en compte leurs spécificités : la pauvreté, le manque d’accès à des soins médicaux de qualité, l’ignorance (du milieu, des ressources, des solutions pratiques), mais aussi le stress de vies entières passées à pallier au « plus urgent » sans jamais vraiment « décider, choisir, se poser, ou jeter un coup d’œil ni en-dehors, ni en-dedans de Soi-même ».
Pour les naturopathes, les causes des maladies sont les suivantes : le déséquilibre énergétique, le manque de connaissance de Soi, l’absence de maîtrise sur sa vie et les évènements qui nous bousculent (conflits, disputes, ...), l’environnement hostile (stress) ou pollué, la sédentarité, la malbouffe, ou encore l’absence de connexion à la nature (milieu naturel de l’animal « humain »).
Pour s’attaquer à ces problèmes, le naturopathe transforme la vie de ses clients avec des réformes, qui touchent plusieurs domaines de l’existence. Comme vous le constaterez ci-dessous, ces domaines d’intérêt et d’action ne figurent ni dans les programmes scolaires, ni dans les priorités des politiques de santé publique.
On n’apprend pas à « bien se tenir », « bien respirer », « garder la maîtrise de son rythme cardiaque », ni même à « bien manger » ou « habiter son lieu de vie de manière saine ». Tout cela, c’est le naturopathe qui vous l’enseigne, et vous le remet en mémoire, à travers ce qu’il nomme « les techniques de bon sens ».
Les techniques de bon sens :
domaines d’intérêt et d’action de la naturopathie
Par Mel Carroz
